Comment ouvrir un compte au Ghana ?

Pays de l’Afrique de l’Ouest, le Ghana jouit d’un climat stable économiquement, surtout depuis que le gouvernement a pris les mesures nécessaires, pour résoudre la crise énergétique qui a paralysé le pays durant 3 ans. Son économie est basée essentiellement sur le secteur minier et l’exploitation du pétrole.

Une convention de non double imposition avec la France

Comment ouvrir un compte offshore à Ghana

Grâce à la convention que le Ghana et la France ont signé ensemble, les ressortissants étrangers peuvent choisir d’être imposé au Ghana, pour échapper à l’imposition assez lourde appliquée en France. Quoiqu’il en soit, l’impôt sur les sociétés est de 25%, ce qui est assez élevé. La création de société offshore tâtonne encore au Ghana. Cependant le gouvernement commence à agir, pour permettre l’implantation des sociétés off shore sur son territoire. Plusieurs spécialistes en finance offshore sont consultés directement pour définir et établir une fiscalité plus souple, qui attirerait les investisseurs étrangers. Déjà, en 2007, une nouvelle législation accorde une exonération d’impôt aux banques et assureurs off shore qui désirent s’implanter sur le territoire ghanéen.

La discrétion et l’anonymat garantis par les banquiers

Pour ouvrir un compte offshore au Ghana, il est préférable d’y créer aussi une société offshore. En effet, cette création s’accompagne automatiquement par l’ouverture d’un compte personnel et professionnel. En choisissant les services d’une banque offshore déjà implantée au Ghana, on n’aura pas besoin de se déplacer sur place pour ouvrir un compte multidevise. En effet, cette action peut se faire en ligne, en remplissant le formulaire que la banque enverrait. Peu de temps après, le compte offshore sera activé, une fois le dépôt minimum requis effectué. Il varie selon la banque choisie. La discrétion et l’anonymat du détenteur du compte offshore sont garantis par les banquiers sur place. Toutefois, il est très important de noter que pour parer aux éventuelles évasions fiscale, l’OCDE peut demander à toute banque du monde de fournir des renseignements sur leurs clients, et ce depuis 2015.

 

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