Les moyens de paiement

Dernière mise à jour : 05/11/2021

Les banques mettent à la disposition de leur clientèle des moyens de paiement

En premier lieu, les banques sont à l’origine de la création et de la gestion de la monnaie scripturale, ou monnaie de banque. Cette monnaie est une monnaie d’écriture (du latin scriptura, « écriture »). La monnaie scripturale étant une monnaie immatérielle, les banques remettent à leur clientèle des instruments qui en assurent la circulation : il s’agit des carnets de chèques ou des diverses cartes de paiement ou de crédit .

Les principaux moyens de paiement sont :

Les banques diffusent également la monnaie fiduciaire émise par la Banque de France, c’est-à-dire les billets de banque et la monnaie divisionnaire (pièces de monnaie). La création et le développement des distributeurs automatiques de billets facilitent l’approvisionnement du public en liquidités.

Parallèlement, les banques effectuent des opérations connexes au service de leur clientèle

On peut citer les opérations de change, qui permettent de transformer des avoirs libellés en euros en une ou plusieurs autres devises (monnaies étrangères), les opérations qui portent sur l’or (achat et vente), la souscription, la garde et la vente de valeurs mobilières et de tout autre produit financier. Les banques exercent en outre des missions de conseil et d’assistance en matière de gestion de patrimoine à l’endroit des particuliers et des entreprises.

L’émergence de nouveaux moyens de payer

Avec 16 milliards de transactions par an en France et 337 000 milliards de dollars (hors cash) dans le monde, les paiements constituent un service vital pour l’économie et un élément central de la relation entre une banque et ses clients. Ils représentent aussi un segment d’activité en pleine révolution, qui bouillonne d’innovations.

De nouvelles habitudes de consommation

Le développement de ces nouvelles solutions, toutes basées sur le paiement par carte bancaire, répond à de nouvelles exigences réglementaires (SEPA, réglementation sur les prix des services bancaires) mais surtout à une évolution massive des comportements. Les achats en ligne sont définitivement entrés dans les mœurs : en France, près de 9 particuliers sur 10 achètent sur Internet, ce qui pousse bien sûr à la dématérialisation des paiements. Ce succès de l’e-commerce commence même à se reporter sur le « m-commerce », les achats sur mobile.

Le smartphone, véritable couteau suisse des moyens de paiement

De plus en plus utilisé pour les achats, le smartphone est en train de devenir un élément central de toute cette évolution. Nombre de ses fonctionnalités ouvrent des perspectives très intéressantes : applications, géolocalisation, possibilité de flasher des codes pour obtenir des informations sur des produits ou payer ses factures… Les technologies NFC ont même permis de transformer le téléphone en alternative à la carte bancaire pour les paiements de proximité dits « sans contact ».

De nouveaux acteurs non bancaires

Ces tendances de fond amènent de nombreux acteurs non bancaires à s’intéresser à ce territoire des paiements, qu’il s’agisse de pure players du web comme Google ou Paypal, de commerçants et d’e-commerçants, ou d’opérateurs de télécom qui s’associent avec des opérateurs de cartes pour transformer les smartphones en véritables cartes ou terminaux de paiement. Face au déferlement de solutions qui leur sont proposées, les consommateurs ont l’embarras du choix.

Les enjeux pour les banques : conserver un élément-clé de la relation client…

Ce marché très dynamique est d’autant plus important pour les banques que le moyen de paiement est le produit qui crée la relation entre la banque et son client au quotidien. Les banques sont conscientes qu’elles doivent s’adapter à l’évolution des comportements d’achat en proposant des solutions adéquates et en anticipant sur les besoins futurs, car il s’agit d’un marché de l’offre : pour les consommateurs, le paiement est surtout un mal nécessaire !

… et préparer la banque de demain

Dans les pays émergents, l’enjeu pour les banques est de servir des clients qui ne sont pas bancarisés et de capter directement une clientèle sur mobile, sans passer par l’étape des chèques, des virements et des cartes bancaires. Dans certains pays d’Afrique, par exemple, le taux d’équipement mobile atteint 90 % tandis que 10 à 15 % seulement de la population détient un compte en banque.

La sécurité des données, un enjeu fondamental

Les terminaux mobiles donnant un accès direct ou indirect aux comptes bancaires, les systèmes doivent être mis à niveau régulièrement pour rester inviolables. Pour contrer la créativité des pirates, les opérateurs techniques doivent réaliser d’importants investissements en R&D. La protection des données est un point essentiel, tant pour les serveurs « cloud » hébergeant le paiement, que pour les smartphones et tablettes utilisés par les consommateurs.

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