L’imposition progressive, il est important de le mentionner, est tout à fait différent de l’imposition proportionnelle où un taux constant est appliqué à une assiette, l’exemple très courant et connu est la TVA.
Comment se définit l’imposition progressive
Tout de suite un exemple: un revenu annuel de 150.000 euros subit un taux d’imposition de 10%, tandis qu’un revenu annuel de 200.000 euros en subit 15%. En effet, l’imposition progressive détermine un taux qui augmente au fur et à mesure que l’assiette fiscale s’accroît. Par principe dans un régime d’imposition progressive, les tranches fiscales les plus élevées prennent en charge les tranches qui se trouvent en bas de l’échelle qui, dans certaines mesures, peuvent être exonérées de taxe. Une autre illustration de l’imposition progressive : une personne peut être appelée à payer 5 fois plus d’impôt qu’une autre personne qui soit 3 fois moins fortunée qu’elle. La philosophie de cette progressivité de l’imposition est de pouvoir satisfaire autant que possible les besoins fondamentaux des couches les plus nécessiteuses, par exemple se nourrir ou se loger, sinon les besoins essentiels des petites entreprises, par exemple payer les salariés, régler les fournisseurs, etc. et par conséquent appliquer un taux d’impôt progressif aux plus fortunés.
Avantages et inconvénient de l’imposition progressive
Comme avantage, il est possible de redistribuer entre les plus nécessiteux et les plus riches, de manière rationaliste, les ressources existantes. Il s’agit de ne pas pénaliser la consommation d’une part et d’impacter l’épargne d’autre part. Il s’agit en effet de réduire, politiquement, les écarts de richesse entre les contribuables. Comme inconvénient, l’imposition progressive peut entraîner les plus aisés à penser que l’État est en train de les dépouiller d’où leur intention de temporiser leur production. A noter que l’imposition progressive fait l’objet des critiques assidues de la part des sociétés plus aisées.