Le rachat de crédit immobilier sans garantie est toujours réalisé sous forme d’un prêt de restructuration amortissable à taux fixe.
Bien qu’à 95%, le regroupement de crédits immobilier, aussi bien sous la forme d’un rachat de prêt hypothécaire qu’un rachat de crédit cautionné, soit à taux fixe, il existe également la possibilité d’opter pour un taux révisable, capé ou non.
Le taux révisable en matière de rachat de crédit immobilier
En réalité, ce type de taux d’intérêt est composé de deux éléments distincts qui s’ajoutent :
- l’indice qui sert à la révision du taux et qui est, le plus souvent, un indice du marché monétaire et, plus particulièrement pour les prêts de restructuration français, l’Euribor 1, 3 ou 12 mois.
- la marge de la banque qui représente la couverture de ses coûts (immobilisations, moyens de production, ressources humaines, risques) et son bénéfice. Cette marge diffère évidemment d’une banque ou d’un établissement de crédit à l’autre. Bien entendu, cette partie du taux reste constante pendant toute la durée du prêt.
A chaque évolution de l’indice de référence, la partie variable du taux est révisée automatiquement. La hausse comme la baisse peuvent être répercutées selon les modalités stipulées au contrat :
- sur le montant de la mensualité avec ou sans plafonnement ;
- sur la durée du prêt avec ou sans plafonnement ;
- les deux.
Le taux révisable capé
Un taux révisable simple varie en fonction de l’évolution de l’indice, à la hausse comme à la baisse, qui est répercutée intégralement. Toutefois, il est possible de se protéger de hausses trop importantes en choisissant un « taux capé », c’est-à-dire assorti d’un « cap » qui plafonne l’amplitude de la variation.
Par exemple un taux capé à 1% signifie que le taux de départ n’augmentera pas de plus d’un point quelque soit la hausse de l’indice de référence. Ainsi, un taux révisable de base de 4,473% (Euribor 3 mois : 1,473% + marge 3,00%) capé à 2%, ne pourra jamais dépasser 6,473%.
Les principaux « caps » se situent entre 1% et 3%.