Très populaire, l’assurance vie représente l’un des principaux véhicules d’épargne pour les français tout en permettant la liquidité des dépôts à tout moment. Mais il peut arriver que l’on souhaite opérer un rachat de son assurance vie, attention aux conditions signés lors de la souscription.
Sommaire
Il existe plusieurs types de rachat d’assurance vie
Deux types de rachat d’assurance vie sont possible sur votre capital disponible, dans la plupart des cas :
- Rachat partiel : si vous ne souhaitez retirer qu’une partie en laissant le reste du capital qui continuera à comptabiliser des intérêts.
- Rachat total : dans le cas d’un retrait de la totalité de votre argent, entraînant alors la résiliation du contrat.
Qui dit Assurance Vie, dit bénéficiaire
Partiel ou total, votre retrait va impacter le capital de votre assurance vie et aura des conséquences sur le bénéficiaire que vous avez désigné en cas de décès, or ça n’est pas une simple indication obligatoire car elle vous engage. Vous devez en effet avoir l’accord de ce dernier. Voici les différents cas de figure que vous pourrez rencontrer :
Assurance Vie souscrite avant le 18 décembre 2007 :
- Dans le cas où vous avez déclaré renoncer à votre droit de rachat, l’accord du bénéficiaire est obligatoire.
- Dans le cas contraire, vous n’avez pas besoin de son accord, ce droit vous étant acquis.
Assurance Vie souscrite après cette date :
- La désignation du bénéficiaire suivant une procédure stricte, si celle-ci a été suivi alors le bénéficiaire aura son mot à dire et vous devrez demander son accord.
- Si la désignation a été informelle et que le bénéficiaire a eu connaissance de sa désignation sans suivre la procédure, son accord ne sera pas nécessaire.
A propos de la fiscalité
Le rachat de son assurance vie entraîne automatiquement la taxation des intérêts qui seront soumis à l’impôt. Là encore, deux cas de figure se présentent :
- Vous pouvez déclarer vos plus-values (intérêts) lors de votre déclaration de revenus,
- Ou opter pour un Prélèvement Forfaitaire Libératoire (PFL) qui est un dispositif comportant des taux dégressifs selon l’ancienneté :
- 35% durant les 4 premières années.
- 15% durant les 4 années suivantes.
- 7,5% au-delà des 8 premières années.
En effet il faut également compter après 8 ans sur l’abattement (4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple), ce qui équivaut à soumettre aux 7,5% de prélèvements seulement la part des intérêts dépassant votre abattement (4 600 € ou 9 200 €).
Comment éviter les frais avec une simple astuce ?
Si vous avez besoin d’argent et que vous ne songiez qu’à votre support en assurance vie pour y subvenir, alors il reste intéressant d’étudier la piste du prêt. En effet il est possible de proposer à votre banquier ce type de crédit gagé sur votre assurance vie, si le taux proposé est avantageux comparé aux 7,5% inévitables et à l’idée de piocher dans votre capital. Profitez-en, les emprunts ne sont pas encore taxés en cas d’épargne existante !
Source : Boursorama