Malgré les différents scandales qui l’ont fragilisé, Thierry Lepaon a été maintenu à la tête de la CGT, au moins jusqu’en 2016.

La CGT vous méprise

Un petit air entre Moscovici et Montebourg.

Vendredi 5 décembre, après 3 scandales dont notamment plus de 100 000 euros pour la rénovation de son appartement à Vincennes (bord du Bois pour ceux qui connaissent, pas prolo pour un sous) et de son bureau refait à neuf avec luxe à Montreuil (parce qu’il ne faut pas déconner non plus, il faut surplomber la crasse et les bobo), Thierry Lepaon a été maintenu à son poste à l’issue d’une réunion exceptionnelle des dix membres du bureau confédéral.

Lors de la réunion à huis-clos vendredi matin, les conditions dans lesquelles Thierry Lepaon a bénéficié de l’indemnité et des travaux réalisés dans son appartement et son bureau ont été longuement examinées, selon l’Obs.

« Aucun membre n’a demandé la démission« 

Normal, c’est à toi de la donner, mais nous sommes en plein dans un pays qui se dirige vers la république bananière où aucune dignité, aucune réserve, pour ainsi dire aucun surmoi ne gouverne les détenteurs du pouvoir. En Afrique on appelle ça « la chaise », « le fauteuil », « la seza », comme vous voudrez. On méprise tellement que le doute a disparu : tout est possible, et vous allez oublier avec votre mémoire de moineau de toute façon.

La CGT va proposer une réunion de son « parlement » (CCN) « avant le 16 décembre » pour discuter de la situation interne, après les révélations concernant son numéro un Thierry Lepaon, selon un communiqué de la centrale publié après une réunion vendredi de son bureau confédéral (exécutif). Le syndicat affirme que, « contrairement à ce qui circule dans certains médias, aucun membre du bureau confédéral n’a demandé la démission de Thierry Lepaon » lors de cette réunion. Et oui, on s’attendrait à un sursaut, mais entre copains et molasses qui bouffent au râtelier il ne faut pas s’attendre à des réactions d’homme ou de femme libre et digne.

Il ajoute avoir « en toutes responsabilités, débattu de toutes les questions soulevées par la situation interne vécue » par le syndicat et « préparé la réunion de la Commission exécutive confédérale (exécutif élargi) du 9 décembre ».

Circulez y’a rien à voir. Ce pays est foutu comme disent certains éditorialistes désabusés maintenant.

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