Brexit : Le secteur financier sera-t-il le plus touché ?

Selon le patron de la Fédération bancaire française (FBF) et de Société Générale, les banques françaises sont parfaitement préparées au Brexit et les réactions du marché sont tout à fait gérables.

Brexit Le secteur financier sera-t-il le plus touché

Frédéric Oudéa, le patron de la banque de la Défense et président de la Fédération Bancaire Française (FBF) se veut rassurant, au lendemain du référendum sur le Brexit. Il trouve logique les violentes réactions des marchés, qui sont pris à contre-pied, mais elles sont tout à fait gérables. «Ce qui est important, ce sont les conséquences économiques et politiques à plus long terme » a-t-il ajouté.

Le secteur financier sera le plus touché

Frédéric Oudéa prévient, qu’une fois le premier choc passé, le secteur financier ressentira l’impact du Brexit. Toutefois, les banques françaises y sont parfaitement préparées. Il a rappelé que la banque centrale britannique a pris des mesures, vu qu’il n’y a pas de sujet de liquidité. Pour lui, cet évènement na rien à voir avec les crises financières de 2008 ou de 2011.

Réduction des activités de BFI à Londres

Suite au Brexit, les banques françaises pourront voir une réduction de leurs activités de marchés et de BFI à Londres, et envisager un rapatriement des salariés au pays. Toutefois, Frédéric Oudéa reste serein car les banques françaises, comme la Société Générale ont deux pieds : un en zone euro et un en Grande-Bretagne. D’autant plus que les infrastructures (immeubles, systèmes informatiques…) sont déjà existant pour accueillir les salariés rapatriés. Ce qui ne sera pas le cas d’une banque uniquement implanté à Londres. Aussi, il lui sera difficile d’attendre les 2 ans de négociation entre le Royaume Uni et l’Union Européenne pour pouvoir déménager 500 ou 1000 personnes vers la zone euro.

Quelles places financières européennes profiteront du Brexit ?

Le rééquilibrage des places financière sera multipolaire. Si la place de Paris reste une opportunité, celles de Francfort, de Dublin et de Luxembourg  le sont également. Si Londres veut rester une place financière importante, elle devrait en avoir les moyens, note  encore Frédéric Oudéa.

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