Banque : Les 93% des consommateurs préfèrent la biométrie pour l’authentification des paiements

Dans quelques jours, la Caisse d’épargne et le Crédit du Nord vont commencer les tests sur la reconnaissance vocale pour avoir accès aux services de banque à distance, tandis que le Crédit mutuel Arkéa opte pour la biométrie oculaire.

La Biométrie entre dans l’authentification des paiements ou d’autres services financiers

Dans les années 2000, la biométrie effraye dans les films de science fiction de Bienvenue à Gattaca à Minority Report a enfin conquis les consommateurs. Le mois de juillet dernier, MasterCard et l’Université Oxford ont fait une déclaration sur le résultat de l’étude qu’ils ont effectuée relevant que 93% d’entre eux « préfèrent la biométrie aux mots de passe pour l’authentification des paiements ou d’autres services financiers ».

Cette nouvelle technologie a aussi piqué l’intérêt des banques depuis que les smartphones sont équipés de scanner d’empreintes digitales comme le Touch ID d’Apple.  Ainsi, s’identifier à caractère biologique auprès d’une entreprise ne relève plus d’obstacle.

Le marché est ensuite considéré « mature », et presque toutes les banques françaises sont conquises. Les ventes et les tests des solutions d’identification par la voix ou empreinte digitale ou l’iris des yeux du client se sont multipliés par la suite à grande échelle.

Le choix de la reconnaissance vocale du Crédit du Nord

A partir du mois de Septembre, le groupe Banque populaire-Caisse d’épargne (BPCE) et le Crédit du Nord, filiale de la Société Générale  vont commencer l’expérimentation d’une technique de reconnaissance vocale auprès de leurs clients. Cette dernière remplacera l’utilisation du mot de passe ainsi  ils pourront accéder à leur comptes ou réaliser des virements avec.

D’après l’explication du  directeur du marketing du Crédit du Nord, voici pourquoi sa banque opte pour la reconnaissance vocale: « Nous estimons que l’empreinte digitale ne présente pas un niveau de sécurité suffisant pour s’authentifier. Pour des raisons éthiques, il est interdit en France de capter l’empreinte elle-même. L’identification se fait à partir de différents points de celle-ci, d’où un taux de reconnaissance de l’ordre de 60 % à 65 %. Un score accepté par les constructeurs de téléphones mobiles, mais qui pour nous ne suffit pas à authentifier un client. »

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