Retraite : quels seront les grands perdants de la hausse de la CSG ?

La CSG dite la contribution sociale généralisée n’est autre qu’une forme de l’impôt dont le consensus n’est pas admis  sauf exception prévue par la loi. A noter que tous les revenus sont prélevés à la source depuis l’instauration de la CSG, même les pensions de retraite des personnes du 3ème âge. Avant 1991 où ce type de contribution a été institué, seulement les revenus du travail étaient concernés par le prélèvement destiné à la sécurité sociale.

 Les caractéristiques et l’évolution de la CSG

La CSG est utilisée notamment pour financer la protection sociale y compris le fonds de solidarité vieillesse, les prises en charge d’assurance maladie, la caisse d’amortissement de la dette sociale, etc. Le taux de la CSG dépend de la branche d’activité, à titre d’exemples : il est prélevé 6,2% sur les pensions de retraite, 7,5% sur les salaires et autres revenus connexes, 6,6% sur les indemnités de chômage, 8,2% sur les revenus du patrimoine, 9,5% sur les gains liés aux divers jeux de hasard. En outre, le taux de CSG a évolué dans le temps, à chaque fois que le régime gouvernemental change. En effet, les taux et les recettes qui en découlent se sont accrus depuis 1990 dont le taux était fixé à 1,1% sur tous les revenus. En 1993, ce taux devenait 2,4%, en 1997 3,4% et en 1998 le taux 7,5% sur les revenus sur les salaires sont maintenus jusqu’à ce nouveau changement. L’impôt sur la retraite a suivi cette évolution.

 La hausse de la CSG en perspective, qui en subit la conséquence négative ?

Le gouvernement actuel met à exécution l’augmentation de la CSG avec 1,7 point en sus, sauf pour le cas des retraités et des chômeurs classés les plus modestes. Parallèlement,  il est prévu de supprimer les cotisations salariales destinées à l’assurance maladie et au chômage, afin de stabiliser le pouvoir d’achat des salariés. A cet effet, il semble que l’augmentation de la CSG ne sera pas compensée à l’endroit d’un certain nombre des retraités et des chômeurs, et par voie de conséquence, leur pouvoir d’achat va être réduit. Il semble alors qu’au moins 60% des retraités  sont les grands perdants dans cette augmentation du taux de la CSG dont ils subissent car leurs pensions de retraite se trouvent au-delà de 1400€, et environ 25€ supplémentaires de prélèvement mensuel. L’essentiel pour le gouvernement en place est de gagner en 2018 quelques 22 milliards d’euros supplémentaires provenant de la CSG, la retraite en est une autre paire de manche.

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