La menace d’une nouvelle crise bancaire plane en 2016

En 2008, il y avait les subprimes, et en 2011, les dettes souveraines et maintenant faut-il craindre une nouvelle crise bancaire ?

En effet, plusieurs paramètres font peur comme la chute des bourses, des prix du pétrole, la stagnation de l’économie chinoise, le ralentissement dans les pays émergents et les doutes qui planent autour de la croissance aux USA et en Europe, etc.

Augustin Landier est optimiste

Pour ne pas être trop pessimiste et penser déjà au krach, le système bancaire européen est pourtant inquiétant surtout devant les pertes de près de 25% des valeurs des établissements français depuis le début de cette année. Cependant, Augustin Landier, économiste à Toulouse Business School pense que « Les profits élevés des banques françaises peuvent théoriquement leur permettre d’affronter cette crise avec le soutien de la Banque centrale européenne comme filet de sécurité »

Environnement économique mondial dégradé

La situation de certaines banques devient préoccupante, par exemple celle d’Italie avec les créances douteuses qui s’élèvent à un niveau très haut à plus de 200 milliards d’euros  et la première banque allemande, Deutsche Bank, qui se trouve dans l’obligation de rassurer les investisseurs dans un communiqué, qu’elle sera capable de payer ses dettes dans le mois à venir.

une menace d'une nouvelle crise bancaire

En dehors les solvabilités des banques, les taux bas et négatifs font aussi souffrir ces dernières. Selon un analyste, «ces taux réduisent la capacité des banques à améliorer leur rentabilité au moment où la réglementation européenne leur impose de renforcer leurs fonds propres». Ces doutes rendent les investisseurs plus sceptiques pour se détourner des marchés actions, entrainant ainsi la chute grave des bourses, pour revenir sur les actifs financiers qu’ils estiment être moins risqués.

Actuellement, les états sont beaucoup plus endettés par rapport à l’avant dernière crise financière. Leur marge de manœuvre s’avère de plus en plus réduite, tout comme les perspectives financières et budgétaires. Les gouvernements ne pourront donc pas résister si la crise devient plus forte. Le plus frustrant, c’est que cet environnement économique mondial dégradé ne laisse aucun signe d’amélioration, ni prédire jusqu’à quand cette tempête boursière et bancaire va durer.

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